Remoters : la genèse

Remoters : la genèse
Le projet est top, mais c’est vraiment de niche, non ?

C’est le sens général de la question que l’on nous pose quand on évoque le projet Remoters. A chacun sa variante : « c’est dans l’air du temps, mais c’est un truc de cryptomaniaques », « les digital nomads, tout le monde en parle, personne ne le fait ».

On comprend les questions, même si on est moins d’accord sur le fond.  Tant qu’à clarifier notre projet, jouons cartes sur table !

1° Remoters, une nouvelle plateforme pour un nouvel usage

Concrètement, on vise un nouveau type de digital nomadisme, plus light. On apporte une solution à ceux qui aimeraient tout lâcher, mais qui ont besoin de réassurance. Parmi eux, les digital nomads, évidemment, les voyageurs qui aimeraient partir en télétravail plusieurs mois par an à l’étranger tout en gardant un pied-à-terre en France, les familles, les étudiants et même les salariés qui ont des patrons modernes.

En gros, on envoie voyager les idées reçues :

=> 💻 Les digital nomads

Forcément, ils sont au cœur de notre métier. Si notre plateforme correspond particulièrement à leurs besoins, force est de constater que les plus aguerris d’entre eux n’ont pas besoin de faire appel à nos services. On a fini par comprendre pourquoi :

  •  Ils se sont constitués leurs propres réseaux : faciliter l’installation de télétravailleurs à l’étranger, pour quelques mois, c’est notre métier. Malheureusement, c’est aussi un véritable challenge que la plupart des DN aiment relever par eux-mêmes. Pour eux, c’est un vrai motif de fierté. Ils se refilent les bons contacts entre eux sur des canaux spécialisés (Whatsapp, groupes Facebook, on vous voit !). ils forment une vraie communauté d’entraide. Respect.
  • Leur mode de vie les rend libres mais leur instinct les rend grégaires (même si on en connait 2-3 qui sont de véritables loups solitaires). C’est cette génétique solidaire qui les conduit à se rassembler dans des spots faits pour eux, à l’instar de Tenerife, Tulum, Chiang Mai ou l’île de Bali. Même si on apprécie l’instinct communautaire (il n’y a qu’à checker notre URL pour s’en rendre compte), on aime aussi le challenge et la polyvalence. Partir remoter à Plovdiv, au fin fond de la Bulgarie, on sait aussi le faire ! 
=> 👨‍👩‍👦‍👦 Les familles

On ne ne voit pas ce qui empêche les familles de devenir des remoters. Ok, ça restreint considérablement les périodes où ce mode de vie est possible. En revanche on peut vous garantir que vos vacances de 2 mois en Croatie, l’été prochain (5 semaines de télétravail, 3 semaines de balade), vos enfants s’en souviendront. Reste à convaincre les patrons du bienfait du télétravail.

Pour ça aussi, on peut vous aider => URL article télétravail

=> ‎🎓 Les étudiants

Shanghai, Barcelone, Reykjavik, Londres, Tokyo, Montréal… Ces hubs drainent chaque année des dizaines de milliers d’étudiants qui s’envolent vers leur semestre d’études à l’étranger. Comme n’importe quel voyageur, ils ont besoin de trouver un logement, et idéalement au meilleur prix possible. Plus rassurant que des sites de petites annonces, moins cher que les places fortes du marché, Remoters est la solution toute trouvée. D’ailleurs, c’est actuellement notre clientèle qui génère le plus de demandes. 

=> 🧓 Les retraités 

Quand on ne bosse plus, il y a deux options : s’occuper du potager ou voyager. Chez Remoters, on est convaincus qu’il faut cultiver son jardin… en allant visiter celui des autres. De fait, plus aucune contrainte temporelle n’existe. On peut alors voyager à son rythme, choisir des moyens de transport peu polluants et s’immerger comme il se doit dans la culture locale. 

=> ‎💼 Les salariés 

Si ce n’est pas à l’heure actuelle notre cible prioritaire, nous sommes en revanche farouchement convaincus que nous sommes à l’orée du changement. Malgré le désir des salariés, il subsiste beaucoup de réticences et de résistance de la part de nombreuses entreprises.

  • Il y a les entreprises précurseurs, qui se sont déjà organisées parce qu’elles ont compris que laisser leur salarié télétravailler d’où ils veulent, quelques mois par an, boostait leur attractivité…

  • ...et celles qui pratiquent un management par la surveillance. Or, le télétravail en général, et en particulier le télétravail sur des plages de temps assez longues, nécessite de repenser le mode de management.

  • Notre pari ? ‍Que les entreprises réticentes seront dans un premier temps contraintes (pour des raisons d’attractivité) puis convaincues (pour des raisons d’efficacité). Le point de bascule est proche, voire imminent. Si le monde entier ne peut pas télétravailler, on s’est rendus compte durant les trois premiers confinements qu’il était bien plus simple pour les entreprises de le mettre en place qu’il n’y paraissait. Un peu partout dans le monde, des initiatives fleurissent, vite copiées par la France, où les entreprises commencent même à revendre leurs bureaux, pour permettre aux employés de bosser d’où ils le souhaitent. 

Certes, tout le monde ne peut pas télétravailler. Mais au final, le remote va concerner de plus en plus de monde, et bien plus rapidement que ce qu’on aurait pu imaginer. Depuis le lancement de Remoters, les devis se suivent et ne se ressemblent pas. Ici, une famille qui désire partir vivre à l'île Maurice. Là, un groupe de potes qui partent étudier à UCLA et qui souhaitent louer une maison à LA. Ou encore un freelance qui s'exile à Kuala Lumpur et une quinquagénaire qui profite de son temps libre pour découvrir la Sicile.

Remoters : la genèse

Et alors, tout ça représente combien de monde (et d'argent) ?

C’est là que ça se complique. Quand on est sur un marché existant, il existe bien souvent des chiffres, des publications, des études.

Pour Remoters, c’est de la prospective. Pour autant, on s'est creusés les méninges, histoire de ne pas partir bille en tête. Même si ça n’est pas exact à la virgule, c’est important d’avoir des ordres de grandeurs. Pour y parvenir, nous avons testé plusieurs mécaniques qui, ô joie, donnent des résultats cohérents entre eux.

Vous êtes prêts ? Retour sur les bancs de l'école :

Méthode 1 : basée sur le nombre de Français.

Partons sur les bases suivantes (intégralement sourcées, vous n'avez qu'à cliquer sur le chiffre correspondant) :

En calculant, on arrive donc à :

(29 000 000 * 0,33)*0,58 = 5 555 060. (5 550 060 * 810) = 4 495 986 000 €

Soit la valeur totale du marché adressable.

Remoters : la genèse
Méthode 2 : basée sur le TAM de Airbnb

Après calcul :

Les Français représentent 2% des voyageurs mondiaux.
(186 000 000 000 / 1 979 000 000) * 49 000 000 = 4 605 356 240€

Soit un chiffre quasiment équivalent à la méthode 1.

L'argent, c'est cool, mais vous avez des valeurs ?

L'article est déjà assez long comme ça, on ne s'appesantira donc pas sur notre appétence pour la transparence. On vous laisse parcourir les différentes pages de notre site, qui parlent pour elles-mêmes. Ce qu'on préfère et ce qu'on défendra toujours, c'est la proximité avec nos remoters. "We are remoters", jusqu'au bout des ongles.

🌱 Par contre, là où se permet d'insister, c'est sur la nécessité de changer notre approche du tourisme.

Le surtourisme a assurément un impact considérable sur le réchauffement climatique. En France, 10% des émissions de gaz à effet de serre sont émises par le secteur du voyage.

❌ Chez Remoters, on est pas très fans des voyages loisirs, où l’on dépense un fric fou pour partir à l’autre bout du monde et faire le tour des attractions majeures d’un pays en un temps record. Dans la boîte, nous sommes des repentis du tourisme de masse. Au fur et à mesure des années, des rapports, des crises, nous avons vu notre passion du voyage grand public se consumer pour laisser passer à une nouvelle flamme ardente : celle du slow-travel.

Prendre le temps de s’implanter dans une zone, participer à l’économie locale en dépensant son argent dans les boutiques artisanales, connaître le nom des restaurateurs… ça, c’est vraiment le truc qui nous fait kiffer !

Dans ce cas-là, on réduit considérablement notre empreinte carbone, on maintient des emplois tout au long de l'année, en plus de vraiment découvrir la région. Ok, on ne verra peut-être pas tous les jours des choses incroyables. Mais parfois, les plus beaux trésors se trouvent dans l’ordinaire.

✊ Nous savions que la révolution du télétravail était en marche. Désormais, nous le constatons tous les jours.

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